Pays Cathare
châteaux
Miramont
introduction
 

MIRAMONT



ESCAPADE VERS MIRAMONT

à 11 km au sud-est-est de Carcassonne
carte I.G.N n° 72, (série verte, 1 : 100 000), secteur C2
carte I.G.N n° 114, (série rouge, 1 : 250 000), secteur C4

Il est appelé indifférement château de Barbaira (village voisin), de Miramont ou d'Alaric (montagne dans laquelle il est situé). Mentionné pour la première fois en 1063, le castellum ne présente plus aujourd'hui que les ruines d'un donjon de plan rectangulaire avec deux enceintes, haute et basse.

Attention à ne pas confondre avec Miramont de Sabarthès, situé dans la région de Tarascon-sur-Ariège et qui servit longtemps de refuge pour les parfaits et croyants cathares.

MIRAMONT ET LE CATHARISME

La famille de Barbaira (Barbera) fut très active contre la Croisade, en particulier Chabert de Barbaira (Xacbert étant la forme catalane, de même origine que Gilbert). Il participera par exemple au soulèvement de 1210 avec Olivier de Montlaur, qui se terminera dans le sang des habitants de Montlaur, versé par Simon-de-Montfort. Chabert participera au troisième siège de Toulouse en 1219 (voir la Chanson, édité notamment aux éditions des Lettres Gothiques, collection Le Livre de Poche ; en fin d'ouvrage). Mais il se fera plus particulièrement remarquer par ses attaques surprises et répétées menées depuis le château de Quéribus (par exemple lors du soulèvement mené par Raymond Trencavel en 1240). Ce dernier sera remis à Saint-Louis en 1255 (voir la lettre de reddition conservée dans le fond Doat, volume 153). La biographie Xacbert de Barbera, Lion de combat 1185-1275, de Jordi Costa i Roca (aux éditions Trabucaire, Barcelone 1989), retrace de manière passionnante la vie mouvementée de ce personnage typique parmi les seigneurs faidits. Cet ouvrage permet de prendre conscience de la dimension humaine de cette époque très guerrière, ce que ne font pas des ouvrages ayant comme source principale les registres de l'Inquisition.

Le château de Miramont est cité en 1210, pour avoir été le théatre du siège de deux amis de Simon-de-Montfort, Amaury et Guillaume de Poissy. Pierre-des-Vaux-de-Cernay nous présente siège d'Alaric comme un échec des croisés du fait des conditions atmosphériques difficiles (Histoire Albigeoise, Librairie philosophique J. Vrin, 1951). Michel Roquebert nous présente cet événement comme l'un des premiers soulèvements contre les envahisseurs à la suite de la mort de Trencavel (L'Épopée Cathare *, 1198-1212 : l'invasion aux éditions Privat). Dans le même temps, en effet, Bouchard de Marly, proche de Simon-de-Montfort se voyait prisonnier et emmené à Cabaret.




 
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Responsable de la publication : Philippe Contal, pcontal{at}cathares.org | Éditeur : #TerritoireDigital®